Du chantier au Musée : bienvenue au pays des goélettes !
Présentée sur un site reconnu par Patrimoine Canada (1998), l’exposition principale Des bateaux et des hommes raconte les goélettes de bois, le chantier maritime de 1946 et tous ceux et celles qui ont pensé, construit, navigué ces bateaux, ravitaillé le Québec et entretenu un lien sacré avec le Saint-Laurent. Une occasion unique de vivre l’épopée des goélettes de Charlevoix et de comprendre leur rôle déterminant dans le développement économique et maritime du Québec.
Les bateaux à visiter
Tanguer sur les ponts, humer les effluves du bois, explorer les quartiers de l’équipage, imaginer la tempête et prendre la roue pour découvrir la vie des marins.
Prenez note qu'en raison des travaux de construction des abris pour protéger les goélettes, il se peut que leur visite ne soit pas permise à certains moments de la saison. Le remorqueur demeurera accessible en tout temps.
La Marie Clarisse
Construite en 1923, la goélette Marie Clarisse a navigué jusqu’en 2014. Inscrite au Registre des biens culturels du Québec en 1978, cette voiture d’eau à voile de 40 mètres a connu tempêtes et accalmies. Son dernier capitaine est un bénévole au Musée.
La St-André
Dernier type évolutif de vaisseaux à fond plat en usage sur le Saint-Laurent, la goélette St-André date de 1956. Elle est classée bien patrimonial du Québec depuis 1978. Dans sa cale, on présente l’expérience multimédia Entre pitoune et dynamite: la St-André. Embarquez-vous 10 minutes pour vivre ce dernier voyage de la saison où bois et dynamite sont chargés. Une expérience virtuelle aussi réelle que la vie des marins de l’époque. Un aperçu ?
La Jean-Yvan
Pièce maîtresse de l’offre muséale, ce bateau témoigne bellement de l’ingéniosité et de la compétence des charpentiers maritime de Charlevoix. La Jean-Yvan (1958), est l'avant-dernière goélette construite au Québec et le dernier exemple vivant conçu avec une poupe en pointe. Au magasin du chantier, on présente le film de Pierre Perreault sur la construction de sa grande sœur, la Jean-Richard.
Le remorqueur Félicia
Utilisé notamment pour l’entrée des goélettes dans certains ports, le Félicia, remorqueur conçu en 1923, dévoile ses secrets des quartiers de l’équipage à la timonerie.
Le Feu Follet
Le Feu Follet est un patrouilleur de bois commandé par le ministère provincial des Terres et des Forêts afin de détecter les incendies de forêts le long de la Basse-Côte-Nord. Ce bateau de service a été construit en 1951 au Chantier maritime de Saint-Laurent de l’Île d’Orléans.
Côté coeur - Nouvelles expositions
Né pour naviguer
L’exposition raconte les familles de navigateurs de goélettes de Charlevoix dans une immersion photographique et vidéo animée. La pièce centrale du Pavillon des Bâtisseurs se fait salle de visionnement avec des projections synchronisées sur trois murs. À voir absolument !
Marie Clarisse 100e anniversaire
L’exposition célèbre le centenaire de l’emblématique goélette à voile Marie Clarisse, construite en 1923, et revisite les grands moments de son histoire grâce au témoignage touchant de son dernier capitaine, Gérard Belley.
Vues du fleuve
Au sous-sol du Pavillon Desgagnés, du 17 juin au 8 octobre seulement, les visiteurs pourront admirer les œuvres de cette exposition d’art contemporain, présentée par Loto-Québec et Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) sous le regard des commissaires invitées Manon Barbeau et Anaïs Barbeau-Lavalette. Pour écouter le dialogue mère fille.
Les petits bateaux
Depuis toujours, le fleuve Saint-Laurent escorte les navigateurs à travers le continent. Le Musée met en scène une quinzaine de maquettes de bateaux de toutes les époques qui ont navigué le fleuve.
Des voiles et des pinceaux
Des voiles et des pinceaux salue le capitaine Joseph-Arthur « à Zélada » Desgagnés (1903-1998). Natif du village, il a navigué à voile et à moteur quelque 60 ans, acheté à sa fermeture le chantier maritime et préservé ce lieu qui accueille aujourd’hui le Musée maritime de Charlevoix.
Crédit photo: Pierre Roche
Côté cour
Épisser à tous vents et la Mont Ste-Marie
En arrivant au Musée, deux points d’intérêt incitent à la visite. La micro-exposition Épisser à tous vents, présentée dans un ancien phare de la Pointe de l’Île-aux-Coudres met en lumière les différentes fonctions des cordages à bord des goélettes à voile alors qu’au Pavillon d’accueil, une mise en scène présente la seule goélette construite sur le site, la Mont Ste-Marie.
L'origine des goélettes Horaire et tarifs pour un voyage au pays des goélettes
Le Pavillon des pilotes du Bas Saint-Laurent
Jusqu’aux années 1930, les goélettes à voile sillonnent le Saint-Laurent. En l’absence de routes, elles approvisionnent les villes et les villages côtiers en produits de la terre et de la mer.
Le huitième voyage : à la vitesse du vent, c’est la rencontre d’Adrien, un mousse de 13 ans. Les visiteurs sont invités à prendre les commandes de la goélette virtuelle de son père pour vivre une expérience ludique, technologique et contemporaine qui enchantera petits et grands !