À propos
du musée
Notre mission
Interpréter et mettre en valeur l’histoire des goélettes de bois en Charlevoix et de leur cabotage sur le Saint-Laurent à travers des expositions, des conférences, des publications. En outre, le Musée veille sur sa collection et ses archives dont les bâtiments des Chantiers maritimes de Charlevoix Ltée, ses équipements (1946) et ses bateaux dont la Saint-André et la Marie-Clarisse inscrits au Répertoire du patrimoine culturel du Québec protégés en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel.
Soucieux d’être un lieu informel de l’éducation, le Musée offre et renouvelle un programme d’animations et de formations dont des ateliers pour les groupes scolaires.
Également, le Musée anime le Parc des navigateurs et sa forêt marine notamment en cultivant les variétés d’arbres nécessaires à la construction d’une goélette de bois.
Entre nature et culture, montagnes et fleuve, il préserve et diffuse pour les populations d’ici et d’ailleurs, d’aujourd’hui et de demain, jeunes et âgées, ce pan exceptionnel de l’histoire de Charlevoix.
Notre histoire
DU CHANTIER AU MUSÉE
En 1973, les Chantiers maritimes de Charlevoix ltée de Saint-Joseph-de-la-Rive, une entreprise vouée à l’hivernage et à l’entretien des goélettes depuis 1946, ferme ses portes. Les dernières goélettes en état de naviguer sont vendues et appareillent pour la mer des Caraïbes en 1978. Celles qui restent sont volontairement échouées sur les plages de la région afin d’y mourir doucement. Une page de l’histoire se tourne en inspirant le chapitre à venir.
Quelques années plus tard, en 1981, des résidents de Saint-Joseph-de-la-Rive conçoivent une première exposition maritime présentée dans l’ancienne école du village. Puis, en 1985, JAZ Desgagnés, désormais l’unique propriétaire du chantier maritime, consent à l’aménagement du site pour en faire un lieu d’interprétation dédié aux goélettes de bois et au patrimoine maritime de Charlevoix. Les trois goélettes qui y vieillissent retrouvent leurs lettres de noblesse et deviennent les vestiges d’une vie qui ne reviendra plus.
Rapidement reconnu, le Musée reçoit l’appui et le soutien du ministère de la Culture et des Communications du Québec, puis celui de la Commission des lieux et monuments historiques du Canada qui consacre le site « lieu historique » en 1998.
En 1998, un incendie détruit les trois bateaux préservés jusque-là. Par des dons et des achats, les goélettes Jean-Yvan et Saint-André ainsi que la goélette pêcheuse Marie Clarisse sont acquises et deviennent les nouveaux témoins de l’exposition permanente consacrée aux voitures d’eau.
LA FORÊT MARINE
En 2008, le Musée reçoit une forêt de 40 hectares, précieux cadeau d’un résident de Saint-Joseph-de-la-Rive. Appelée Forêt marine, elle est dédiée à la restauration de la forêt dite « de bateaux » et aménagée en partenariat avec l’Université Laval. Depuis 2016, un sentier prédestre de 4 km la traverse.
LE PARC DES NAVIGATEURS
Après avoir reçu un don de terrain de 8,2 hectares (20 acres), adjacent à l’ancien chantier maritime, le Musée entreprend en 2015 son redéploiement avec le projet du Parc des navigateurs. Un investissement de près de trois millions de dollars s’impose.
Le Musée peut ainsi proposer une visite à 360°, de la forêt au fleuve, de nature et de culture. Il ajoute à son offre des expositions, un vaste parc avec un espace ludique, un arboretum, une piste d’hébertisme, des sculptures, un sentier, des espaces à pique-nique, etc.
Fier d’être le principal bailleur de fonds de ce projet, le Musée a trouvé écho auprès de plusieurs partenaires financiers dont le ministère du Tourisme du Québec, dans le cadre du programme Stratégie maritime – volet touristique, le Programme Fonds du Canada pour les espaces culturels du gouvernement fédéral, le fonds de développement économique de la région de la Capitale-Nationale, l’Entente de partenariat régional en tourisme (EPRT) du gouvernement du Québec, l’Université Laval, le Jardin botanique de Montréal, la Corporation des Pilotes du Bas Saint-Laurent, la MRC de Charlevoix et la Municipalité des Éboulements.
Depuis, le Musée n’a cessé de développer son offre et d’intéresser ses publics pour franchir le cap des 20 000 visiteurs en 2022.
Aujourd’hui, un important chantier de mise à l’abri de ses trois précieuses goélettes est en cours pour assurer leur pérennité. Ce projet de plus de 7 M $ est financé par le ministère de la Culture et des Communications du Québec, Patrimoine Canadien, Les Éboulements, la MRC de Charlevoix et le Musée.
L’équipage du Musée
Benoit Berthiaume
Direction générale
bberthiaume@museemaritime.com
Marie-Hélène Thivierge
mhthivierge@museemaritime.com
Isabelle Tremblay
itremblay@museemaritime.com
Claire Litzler
clitzler@museemaritime.com
Michel Ratelle et Michel Dufour
info@museemaritime.com
Martin Desgagnés
Horticulture et paysagement
info@museemaritime.com
Hubert Desgagnés
Conseiller scientifique bénévole
Suzanne Provost et Danielle Bouchard
Archives
Le conseil d’administration
Pour naviguer du début à aujourd’hui, ils ont été et sont toujours nos phares.
Les administrateurs
Claude Lafleur, agr
Président
Investisseur et administrateur de sociétés, ex‐Chef de la direction, Sollio
Renaud Beauchesne
Vice-président
Conseiller stratégique, KPMG, Québec
Vincent Landry
Secrétaire
Vice‐président Entreprises et Gestion privée, Banque Nationale
Suzanne Bleau-Myrand
Ex‐directrice principale marketing, Fednav
Gilles Couturier
Chef des opérations, Levio, ex‐contre‐amiral, Marine royale canadienne
Mark Donohue
Directeur, Groupe solutions de gestion de risques, Banque Nationale
Julien Dufour
Saint-Joseph-de-la-Rive
Mᵉ Jacob Stone
McCarthy Tétrault
Manon Lavoie
Directrice principale, Exploitation, construction et réparation navales, Océan
Capitaine Carl Robitaille
Pilote et président du Fonds d’action St‐Laurent
Les gouverneurs du Musée
Gordon Bain, Louis-Marie Beaulieu, Claude Brassard, Pierre Brosseau, Yvan Desgagnés, Denis Dupuis, Ross Gaudreault, François Lafleur, Hugues Sansregret